
Circus
CIRCUS
«C’est quoi ce cirque?»
–
questionne très à propos le premier titre de ce premier album d’un groupe de musiciens
qui ne sont pas tout à fait des jeunes premiers. C’est quoi ce bordel?
–
serait-on tenté d’ajouter.
Appelés et unis par Calogero,
ils sont cinq.
Cinq musiciens/chanteurs/musiciennes/chanteuses confirmés qui se débrouillent très bien chacun dans leur
coin, mais ont choisi de tout réunir dans un pot commun, comme on constitue une cagnotte au début des vacances.
Un pour tous, et le tout pour le tout
…
Violon, clarinette et
theremin pour l’une, guitare, basse et harmonica pour
l’autre, claviers en tous genres ici, harpe ou six
-
cordes là, ces gens ne tiennent pas en place. Il faut se figurer une ronde d’artistes qui se passeraient le
micro les uns après
les autres, tout en changeant d’instruments, avant de se retrouver à tue
-
tête sur des lalalala carillonnants
…
A écouter CIRCUS, on pense à des coins du feu forains, mais surtout aux chorales des Beach Boys, aux bandes
originales signées Michel Legrand ou Burt Bacharach, aux opéras des Who,
aux fanfares des Beatles et même à la synth pop du début des années 80. Toutes références
assumées, toutes (ir) révérences envers les tables de la loi
pop exécutées avec l’audace d’une toupie folle